Messages

Affichage des messages du juin, 2025

La Maison des Jeunes (64)

Image
À mon avis, c'est mon amie Odette, animatrice de pastorale au Secondaire et très impliquée en paroisse, qui avait suggéré mon nom; j'en fus surpris, mais comme j'oeuvrais auprès des ados depuis quelques années déjà, je compris cette demande: on m'invitait à participer au comité de fondation d'une Maison des jeunes à l'Assomption. Et pourquoi pas? J'ai toujours apprécié les nouveaux défis. On y apprend tant. À cette table (le premier C.A., en fait), outre Odette et moi, s'assoyaient un intervenant-jeunesse qui tenait une maison pour jeunes en difficultés, une conseillère municipale (aussi chef régionale des Scouts Baden-Powell), une ado, le président de la Chambre de Commerce, et quelques autres personnes de la communauté. J'ai beaucoup apprécié ces personnes portant toutes le souci des ados. Une anecdote: à la première rencontre officielle, j'entrai dans le local (La Source, qui appartenait à la paroisse, particulièrement la pasto-jeunesse) et sa...

Fils, voici ta mère (63)

Image
La souffrance, ma mère l'avait connue sous bien des formes. Mais celle-là... on ne l'attendait pas. L'annonce de mon frère qu'il venait d'être diagnostiqué du SIDA. On en connaissait la cause, bien sûr, mais qui aurait pu prévoir de telles conséquences? Mon père ne l'acceptait pas du tout. Quand mon frère nous visitait, mon père passait la maison à l'eau de javel. Il faut dire que nous sommes alors au début des années '90. La peur régnait. La médication (tri-thérapie) n'existait pas encore, et à coup sûr, le SIDA annonçait la mort à plus ou moins brève échéance. Rappelez-vous les débuts de la pandémie de COVID19 et comment on se sentait en présence des autres dans les lieux publics... Et le taux de mortalité s'avérait bien plus bas que pour ce que certains appelaient au début la peste des temps modernes. Combien de gens se sont d'ailleurs éloignés de nous à ce moment-là... J'ai souvenir d'une amie de Rose qui lui a interdit d'alle...

Pauvre papa! -2 (62)

Image
( De gauche à droite: mon père Roland, tante-marraine Marie, ma mère  Rose, oncle Léon, son épouse, tante Marguerite, oncle-parrain Maurice, tous décédés depuis si longtemps... Sur cette photo, j'ai dans la vingtaine. ) Nous souffrions beaucoup de la maladie mentale de mon frère bien-aimé -et lui, donc!-(schizophrénie et mythomanie). Et voilà que s'ajoute le mal-être de mon père, suite aux événements dont je vous parlais dans mon texte précédent. Tout cela vécu très discrètement, souvent en silence. Nous n'avions pas l'habitude d'étaler notre vie familiale sur la place publique. Heureusement, de bons amis, dont quelques prêtres nous soutenaient au long des jours. Que dire de l'importance majeure de notre foi au coeur de cette douleur. Quel précieuse richesse. Tout passe, mais l'Amour de Dieu ne passera jamais, notre roc, notre forteresse. Une fois mon paternel à la retraite, son désir de posséder un petit chalet dans les montagnes devint plus impérieux. Orig...