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Affichage des articles du janvier, 2024

Bouleversement (1ère partie) (Art. 4)

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(ARTICLE 4)  Alors que je m’éloigne progressivement de mon port d’attache spirituel, mes parents veillent au grain, et quelques prêtres qui avaient avec ma famille des liens d’amitié de longue date répondaient à l’appel de mon père et de ma mère pour offrir conseils et prières, et les aider à m’accompagner dans mon cheminement (psychologique, moral, spirituel, etc) qui –au cœur d’un monde en profonde mutation- les inquiétait. Et je n’ai pas eu l’adolescence tranquille, disons…Ma mère avait travaillé comme ménagère en paroisse, et aussi chez les Oblats de la rue Saint-Denis, et elle était restée en contact avec, entre autres, le Père Pelletier et le Père Villeneuve. Je ne me souviens plus duquel, mais l’un d’eux, un jour, appela à la maison pour nous offrir de participer à une soirée de prière se tenant à l’école Dominique-Savio, rue St-Hubert, je crois. Je devine qu’il avait perçu lors de ses visites à la maison que le grand Jean-Pierre ‘prenait l’bord’ (pardonnez-moi l’expression) de

La «Grande Noirceur» (Art. 3)

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(ARTICLE 3)  Une fois rendu au CEGEP et à l’Université (d’abord, bac es arts / études françaises), rien de particulier en termes de pastorale-jeunesse. J’ai plusieurs amis, mais la foi ne fait pas nécessairement partie de ce qui nous unit. Je continue mon engagement en paroisse avec une certaine joie, mais j’avoue que je le cache un peu…  Durant mes deux années d’études collégiales, je fais face à des professeurs qui, en histoire ou sociologie, parlent constamment de la période d’avant-révolution tranquille comme de la Grande Noirceur au Québec, affirmant que c’est à cause de l’Église institutionnelle, compromise avec les pouvoirs de ce monde et centrée sur sa propre vision autocratique, que le Québec n’a pu s’épanouir et vivre la prospérité possible. Sans oublier toutes les blessures psychologiques causées par les hommes du clergé, etc., etc. En gros, c’est ce qui circulait un peu partout et ce dont on nous abreuvait sans cesse. De quoi apprendre à détester l’Église de toute notre âme

La genèse (Art. 2)

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  (Article DEUX) Mon aventure en pastorale-jeunesse s’est préparée de loin. En fait, je devrais dire : a été préparée de loin par le Seigneur. Enfant, je n’ai jamais fait partie de groupe de sport ou de groupe comme les scouts. Pas de participation à des camps de jour ou des camps d’été. Rien, vraiment, ne m’attirait à ce niveau. J’avais beaucoup d’amis près de chez-moi et on s’amusait informellement, ça me suffisait amplement. J’avais d’ailleurs un côté solitaire qui me faisait apprécier mes temps de lecture personnelle, d’écoute de musique, de bricolage, etc. À neuf ans, j’ai commencé à apprendre un instrument de musique, j’ai donc passé plusieurs heures par semaine à me pratiquer seul, et ça m’allait très bien. À l’adolescence, les choses ont commencé à évoluer progressivement : à 15 ans (en 1972), je fus recruté par ma paroisse pour jouer de l’orgue et faire partie de l’équipe de liturgie. Vous vous doutez bien que j’étais le seul adolescent impliqué aussi largement dans la c

Bientôt de retour! (Art. 1)

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«On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le lampadaire, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. » Matt 5,15 Chères soeurs, chers frères en Jésus, après mûre réflexion et surtout prière approfondie, j'ai décidé de revenir au blogue. Comme je ne peux me permettre le coût d'un hébergement web, à ce moment-ci je choisis 'Blogger' de Google, tout simplement parce que c'est...gratuit et facile à utiliser. Le propos de mes prochains articles sera assez spécialisé, cette fois: mon aventure en pastorale-jeunesse, au coeur de ma vie presbytérale. Ce fut vraiment un aspect de mon ministère que je n'avais pas prévu d'avance mais qui constitua pourtant une dimension majeure de mon vécu de prêtre, et ce, dès mon premier stage en paroisse. Surveillez donc «Parole de frère» dans les semaines à venir! Ça risque d'être fort intéressant. Mon état de santé ne me permet pas de m'épuiser à l'ordinateur, j'irai